mardi 11 septembre 2012

Présentation du voyage

Nous avons choisi de partir en vacances en Islande environ quatre mois avant le départ. Cette destination s'est en quelque sorte imposée à nous. Noémie, fascinée par les pays nordiques en rêvait depuis longtemps. Loïc, passionné de photographie et de nature, avait tout de suite accroché avec cette destination !

Notre objectif est de faire un tour complet de l'Islande. Nous avons 17 jours devant nous pour cela. Nous avons fait le choix de découvrir l'île dans le sens anti-horaire pour la simple et bonne raison qu'il faisait très beau à notre arrivée et que les sites les plus prisés sont au Sud. Nous avons exclu du voyage les Hautes Terres. Celles-ci ne sont accessibles qu'en 4x4 et notre voiture citadine n'était pas adaptée aux pistes et gués du centre de l'Islande.


3500 km en 17 jours !!!
Voici notre récit jour par jour, n'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en plein écran :

- Infos pratiques 

dimanche 9 septembre 2012

9 août - Retour en France et bilan du voyage



Nous plions la tente sous la pluie. Quitter un pays lorsqu'il ne fait pas beau est finalement une bonne chose car on n'est pas trop frustrés à l'idée de partir. 

Nous avons toute la journée devant nous avant de prendre notre avion qui décolle tard dans la soirée. Nous partons pour l'aéroport où nous devons rendre notre voiture de location en fin de matinée. On s'était dit qu'on passerai ensuite la journée au Blue Lagoon, un spa géothermal hyper renommé en Islande. Sauf qu'entre temps on a vu les prix et on n'est vraiment pas disposé à payer plus de 65 € par personne pour se baigner au vu des supers sites où nous sommes allés ces derniers jours gratuitement ou pour une somme dérisoire !! Que faire alors ? Il y a bien un bus pour retourner sur Reykjavík mais avec la valise et les sacs à dos ça ne va pas être pratique. Tant pis ! Nous passerons le reste de la journée à l'aéroport. Nous avons de la lecture à notre disposition et surtout l'un de nos jeux préférés : Le Mille Bornes !! C'est parti pour un tournoi endiablé qui va durer une bonne partie de l'après-midi ! Au bout de neuf parties (quand on vous disait qu'on aimait bien le Mille Bornes...), Loïc l'emporte.


Nous naviguons entre les différents points d'attente de l'aéroport en attendant le Graal, à savoir l'enregistrement des bagages qui nous ouvre les portes de cette zone merveilleuse qu'est le Duty Free... Nous sommes déjà en début de soirée. On dîne dans un restaurant spécialisé dans le saumon, dernier repas typique islandais puis on explore les différentes boutiques.

Nous décollons vers 23 heures et nous nous endormons très vite malgré les PSP distribuées par le personnel de bord d'Air Iceland pour nous divertir.

Arrivée à Roissy, CHOC THERMIQUE !!!!! Il fait plus de 30°C ! On se prend plus de 20 degrés dans la figure et nous portons un tee-shirt en laine à manche longues surmonté d'une polaire et d'une veste de pluie ! On a complètement oublié le fait qu'en août, en France, il fait chaud ! On essaie tant bien que mal de se mettre à l'aise car la route pour chez nous est longue : après avoir récupéré les bagages, nous devons prendre le RER B, puis le E, puis un train de banlieue pendant une heure avant d'arriver à notre petite gare. On rajoute 20 minutes de marche et nous voici enfin chez nous, épuisés mais comblés par ce voyage.

Ce récit de voyage et surtout les photos qui l'accompagnent sont assez explicites pour vous montrer à quel point nous avons aimé l'Islande. Nous n'avons pas compté le nombre de fois où nous avons usé et abusé des superlatifs pour décrire ce que nous avons ressenti... L'Islande est un pays où le dépaysement est assuré. Nous souhaitions visiter ce pays pour profiter avant tout de sa nature et nous déconnecter de notre quotidien et ce voyage nous a comblés en ce sens  !

Nos sites préférés en Islande :
- La région du lac Mývatn, pour son intense activité volcanique et géothermique
- Les îles Vestmann, où les paysages post-apocalyptiques de l'éruption de 1973 se mêlent au charme du Nord et au calme de l'insularité 
- La lagune de Jökulsarlon et ses magnifiques icebergs 
- L'explosion du Strokkur à Geysir et les chutes Gullfoss : la force de l'eau !

Il y a des pays dont on sait qu'on en a fait le tour et qui font donc l'objet d'un seul voyage. Ce n'est pas le cas de l'Islande : sur place, déjà, nous savions que nous y retournerons ! En effet, il y a tout un pan de l'île que nous n'avons pas pu découvrir. Il s'agit des Hautes Terres, le centre de l'Islande, inaccessible en voiture de tourisme. Là, les paysages sont paraît-ils encore plus époustouflants ! Notre rêve est donc de faire le célèbre trek de plusieurs jours du Landmannalaugar

samedi 8 septembre 2012

8 août - Reykjavík


Pour notre deuxième jour à Reykjavík, nous avons prévu un peu de tourisme culturel. Ça tombe plutôt bien car il pleut ! Autant être à l'abri !

Nous décidons de consacrer la matinée à l'un des fils rouges de notre séjour : les volcans. Deux cinémas de Reykjavík proposent des projections de films sur les éruptions volcaniques ayant marqué l'Islande ces cinquante dernières années. Attention à ne pas aller au cinéma très touristique (celui qui est sur les brochures et les plans, nous avons oublié le nom) mais au Volcano Show, plus confidentiel et scientifiquement bien plus intéressant. Dans la rue, on a un peu le sentiment de s'être trompés d'endroit vu qu'il n'y a que de jolies maisons autour de nous mais c'est bien là ! Dans l'une d'entre elles se trouve la vieille salle de projection de Villi Knudsen, un cameraman spécialisé dans les volcans qu'il filme depuis soixante ans. Gamin déjà, il suivait son père, l'un des premiers cameramen à avoir filmé les volcans d'Islande. Il a ensuite repris le flambeau familial et dispose donc de centaines et de centaines d'heures d'images des éruptions qui ont jalonné l'Islande. Nous sommes accueillis par Villi en personne qui nous installe dans la petite salle de projection avec un couple de Français et un couple d'étrangers. Et c'est parti pour deux heures d'images spectaculaires d'éruptions volcaniques, commentées par Villi lui-même. De la naissance de l'île de Surtsey en 1963 qui nous laisse sans voix, en passant par l'éruption qui a vu s'agrandir l'île d'Heymaey de plus de deux kilomètres dans les années 70, les spectaculaires jökulhlaup qui emportent tout sur le passage... Nous redécouvrons les lieux traversés pendant notre séjour sous un autre angle de vue, celui de la nature en colère. Nous sommes fascinés et époustouflés par les images que nous avons face à nous. Nous sommes surtout très impressionnés par les risques pris par Villi pour filmer ses images : il n'hésite pas à survoler les cratères en éruption, allant parfois jusqu'à des coupures de moteur au dessus du magma en fusion ou des inondations glaciaires ! Après le film, nous discutons longuement avec ce vieux monsieur dont les connaissances et le vécu sont une richesse pour nous, jeunes baroudeurs. Il nous parle de ses rencontres avec les grands vulcanologues de ce monde : Maurice et Katia Krafft, Haroun Tazieff... Cette matinée et cet entretien avec Villi ont renforcé notre amour pour les volcans !



Nous déjeunons d'une soupe asiatique dont la chaleur est bienvenue par cette pluie glacée (et dire que nous sommes le 8 août...). Ce restaurant de la rue principale de Reykjavík (face à l'église) est minuscule et bondé et on comprend vite la renommée du lieu lorsqu'on goûte aux premières cuillerées de notre immense bol !



L'après-midi, nous partons sur les traces des Vikings au Reykjavík 871+/-2. Il s'agit de la visite des restes archéologiques d'une maison Viking de la fin du IXe siècle. Le lieu est particulièrement tournée autour des nouvelles technologies, mettant bien en valeur les vestiges de cette époque. Néanmoins nous n'avons pas été totalement conquis par l'endroit : il manque beaucoup d'éléments nous permettant d'en apprendre plus sur les Vikings, leurs us et coutumes, leur histoire, leurs légendes. Très peu d'objets sont présentés en vitrine, tout s'articulant autour des ruines de la maison. On regrette un peu cette visite : avec le recul, nous pensons que nous aurions dû aller au Musée national pour avoir un apport historique plus important. 



Nous nous réchauffons avec un chocolat chaud et des pâtisseries dans un café où nous faisons la rencontre d'un vieux monsieur écrivain avec qui nous discutons quelques instants.



Pour finir l'après-midi, passant devant le Skate Park pour rentrer à la voiture, nous nous apercevons qu'il est le théâtre d'un concert rock. Nous bravons le froid et la pluie pour un profiter ! Il s'agit d'un festival intitulé le Bóbófest qui a lieu tous les ans en août en hommage à un chanteur des années 70 surnommé Bóbó.Le concert est très sympa, il y a une bonne ambiance dans le public qui accueille toutes générations confondues, du papi au bébé en poussette. Décidément, les Islandais ont l'air vraiment funs !




Nous retournons au camping. La veille, nous avions dîné avec deux jeunes filles venues du Sud de la France avec qui nous avons échangé sur nos voyages respectifs, ce soir, nous mangeons en compagnie d'un jeune Français qui est en Islande dans le cadre d'une année de césure pour son école d'ingénieur : il en profite pour passer plusieurs mois dans ce pays, à le découvrir en routard, quelle chance ! Notre dernière nuit ne sera pas des plus tranquilles sous la tente. Il pleut et nos voisins sont bruyants... On se console un peu en se disant que le lendemain nous retrouvons notre lit chez nous mais c'est une maigre consolation car on est un peu tristes à l'idée de quitter cette île fabuleuse...

vendredi 7 septembre 2012

7 août - Reykjavík


Au réveil, nous filons revoir le fameux geyser près duquel nous avons dormi afin de graver son image une dernière fois dans notre mémoire.





Nous remontons ensuite dans notre chère Hyundai i20 : LET'S GO TO REYKJAVÍK !!!
Nous retrouvons des routes prises au début de notre voyage, quinze jours plus tôt. Cela nous fait tout drôle de nous retrouver dans un environnement qui nous est un peu familier ! Cette impression est renforcée lorsque nous arrivons à Hveragerði, ville que nous avons découverte le tout premier jour (souvenez-vous de notre baignade dans l'eau chaude de la rivière !). Nous nous arrêtons au Bónus pour nous ravitailler. Le centre commercial de Hveragerði est indéniablement l'un des plus originaux au monde ! Et pour cause : sous vos pieds, des dalles transparentes mettent à jour le rift qui sépare la plaque américaine de la plaque européenne. Si à Þingvellir, la faille est ouverte sur plusieurs kilomètres, là, le fissure fait environ 50 cm ! C'est donc avec beaucoup d'amusement que nous nous plaçons de part et d'autre de celle-ci, Loïc en Europe et Noémie en Amérique !!! Le fond de la fissure est éclairé de petites lampes rouges ce qui nous permet d'en observer la profondeur. Dans le centre commercial, on trouve également une exposition sur le dernier tremblement de terre qui a frappé la ville il y a deux ans. Des habitants ont fourni des photographies de leurs maisons, de leurs jardins, et des pièces entières sont reconstituées en vitrine. Ce qui nous a le plus marqué c'est le visionnage des films des caméras de surveillance dans le magasin même où nous nous trouvons ou encore à la station service située juste en face. 

A l'heure du déjeuner, nous arrivons aux abords de la capitale islandaise. Capitale certes, mais peuplée de seulement 120 000 habitants... C'est-à-dire autant que Poitiers et ses communes limitrophes pour vous donner une idée (Note : cette ville a été choisie à titre comparatif totalement au hasard). Alors bien sûr, on retrouve dans la physionomie de Reykjavík les éléments phares d'une capitale, si peu peuplée soit-elle. Les immeubles de bureaux succèdent donc aux grands centres commerciaux de banlieue. Nous longeons le port pour arriver dans un quartier résidentiel, fait d'habitats individuels (On remarquera que ce paragraphe est rédigé par une prof de géo qui a le sentiment de présenter le cours de 6ème sur "Habiter la ville" - Les initiés comprendront). C'est là que se situe l'immense camping de Reykjavík. Sa capacité d'accueil est de 650 personnes ! Autant vous dire que cela nous change des minuscules campings auxquels nous étions habitués ! Nous partons explorer les lieux après avoir planté la tente. Contrairement à ce que nous pensions, les équipements communs sont plutôt bien respectés dans l'ensemble par les campeurs, nous voilà rassurés.

C'est l'esprit un peu chamboulé par le fait de se retrouver en zone urbaine après quinze jours de grands espaces que nous partons à la découverte du centre-ville de Reykjavík. Nous nous garons gratuitement à dix minutes à pied du centre, dans un quartier d'immeubles modernes situé près du bord de mer. Reykjavík doit être l'une des capitales où il est le plus facile de se garer !! Nous nous baladons au gré des rues, découvrant un centre fait essentiellement de petites maisons en bois. Celles-ci sont très anciennes. Comme nous l'avions constaté dans les petits villages traversés, elles sont recouvertes de tôles afin de les protéger de la rigueur de l'hiver et des intempéries. Elles sont toutes plus colorées les unes que les autres, donnant beaucoup de gaîté à l'environnement qui nous entoure ! 



Nous ne sommes dans Reykjavík que depuis quelques heures et tout de suite nous nous sentons à l'aise dans cette ville à taille humaine et agréablement mise en valeur. On ne retrouve pas du tout les codes occidentaux des autres grands centre-ville mondialisés : ici, pas de Zara ou de H&M, que des petits magasins indépendants ! Comme dans d'autres grandes villes septentrionales, on retrouve également de nombreuses boutiques de designers. Pour une fois, nous déambulons donc de boutique en boutique avec plaisir (ce n'est vraiment pas notre truc en France !). En toute logique, les habitants de Reykjavík cultivent aussi cet anticonformisme dans leur allure : coupes de cheveux, vêtements, chaussures, accessoires... Est-ce le fruit de l'insularité et de l'isolement (relatif) de cette île ? Surement ! Toujours est-il que nous sommes séduits









Dans le quartier des skaters :




 
Au gré de notre balade, nous nous retrouvons dans l'hôtel-de-ville (
Ráðhús). Il borde le lac central de la ville, le Tjörnin. A l'intérieur, une immense carte en relief de l'Islande y est exposée. Nous n'avons pas pu la photographier à cause du contre-jour présent à cette heure-ci, donc voici une photographie trouvée sur google.is :

Source : http://www.flateyri.is/article.php?catID=3&id=5003
En fin d'après-midi, nous allons voir de plus près l'immense église Hallgrímskirkja, dont la construction a duré 34 ans (1940-1974). Devant l'église, la statue est celle du viking Erickson, premier Européen à avoir posé le pied en Amérique. C'est un cadeau des États-Unis. Toute en béton, la façade de l'église est ornée de colonnes représentant les colonnes d'orgues basaltiques que l'on rencontre un peu partout en Islande, comme près de la chute Svartifoss dans le parc national du Skaftafell. D'aucuns diront qu'elle est très laide, ce n'est pas notre sentiment. Nous apprécions son côté épuré et son immensité. Église luthérienne oblige, l'intérieur est très sobre en terme de décoration, renforçant cette impression de grandeur. L'orgue trône majestueusement. Alors que nous l'admirons, un très vieux monsieur arrive et s'y installe. Il s'agit en effet de l'un des organistes et il vient répéter pour un spectacle. On peut dire que nous sommes tombés là au bon moment ! Nous sommes aux premières loges pour un mini-concert ! La musique qui émane de cet instrument monumental est envoutante. Nous sommes très émus par ce moment qui ponctue d'une très belle façon notre journée.



jeudi 6 septembre 2012

6 août - Þingvellir et sa région


Notre tour de l'Islande est presque bouclé ! Nous arrivons en effet aujourd'hui de nouveau dans le fameux Cercle d'Or, au Sud-Ouest de l'île, où nous avions découvert Geyser et les chutes Gullfoss. Si nous sommes de retour dans cette région, c'est que nous ne pouvions pas partir sans avoir vu Þingvellir un site incontournable tant d'un point de vue historique que géologique. 

Pour y arriver, nous devons longer notre dernier fjord, Hvalfjörður, le fjord des baleines. On peut gagner 60 km de route en passant par un tunnel, mais nous préférons profiter du paysage. La route passe à proximité d'une station de pêche à la baleine et la simple évocation de ce lieu nous fait frissonner d'effroi. Car si la pêche à la baleine est interdite depuis plus de 30 ans, les Islandais reprennent peu à peu cette activité, officiellement pour des raisons scientifiques... Un peu plus loin, nous prenons en stop deux amis tchèques, qui s'apprêtent à quitter l'Islande pour Londres et la fièvre des Jeux Olympiques !


Sur la route de Þingvellir


Le parc national de Þingvellir est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est là que les Vikings ont fondé en 930 leur propre démocratie, à l'heure où toute l'Europe vivait sous le joug de la monarchie. Leur parlement, l'AlÞing, se réunissait ici une fois l'an afin d'élaborer les nouvelles lois. Localement, des assemblées étaient habilitées à rendre la justice. Il ne reste aucune trace de cette époque sur le site de Þingvellir, mais c'est un endroit à haute valeur symbolique pour le peuple islandais. On y trouve d'ailleurs la résidence d'été du Premier ministre.

D'un point de vue géologique, ce lieu est particulièrement intéressant puisqu'il s'agit - excusez du peu - du rift séparant la plaque américaine de la plaque européenne. La cassure est visible à l’œil nue, et s'étend ici sur environ un kilomètre de largeur. De nombreuses failles sont accessibles. Elles sont jonchées de cascades et de cours d'eau. Tous les ans, la terre s'écarte ici de 1 à 18 mm !














Notre idée de départ était de passer la journée à Þingvellir et d'y randonner mais le site est envahi de touristes en autocars et nous préférons fuir la foule qui gâche le décor. Nous partons donc à la découverte de l'immense lac Þingvallavatn, le plus grand lac d'Islande. Ses rives offrent des paysages très variés, tantôt faits de sapins et bordés de maisons de vacances, tantôt colorés par le souffre et l'activité géothermique. De nombreux habitants de Reykjavik possèdent ici une habitation secondaire et nous les envions lorsque nous apercevons les luxueuses constructions avec vue sur le lac et hot pot privé ! Noémie ne peut d'ailleurs s'empêcher de se remémorer l'histoire d'Hypothermie, l'un des polars du génial auteur islandais Arnaldur Indridason, qui a fait de l'une de ces maisons un lieu de crime... Au Sud-Ouest du lac se trouve une centrale géothermique qui puise l'eau à deux kilomètres sous terre. Sa température s'élève à 380 °C ! Le lieu n'est pas sans nous rappeler la région de Krafla, au Nord-Est, où nous avions l'impression d'être sur la planète Mars ! La centrale alimente la région de Reykjavík en énergie et en eau chaude. La route est d'ailleurs doublée de ces conduites d'eau.

Le lac de Þingvellir


"Site remarquable"

La centrale géothermique
Nous décidons de passer l'après-midi à Laugarvatn, petit bourg situé près du lac du même nom. Après une petite randonnée sur les hauteurs de la ville, nous profitons de la splendide piscine géothermale pour quelques heures. Le lieu est très agréable. Les différents bassins sont agrémentés de jets et de différents espaces où l'on peut s'allonger dans l'eau. Il y a également des bains de vapeur. La vue sur le lac est très jolie. 




Laugarvatn n'est située qu'à une petite heure de route de Geysir, lieu que nous avions découvert au début du voyage et que nous avons tant adoré. Spontanément, nous décidons d'y retourner. Un camping est un effet situé tout près de ce lieu emblématique de l'Islande et il nous permettra d'en profiter à la tombée de la nuit.

Noémie monte la tente pendant que Loïc prépare le dîner. En exclusivité mondiale, découvrez les coulisses de notre voyage dans cette petite vidéo !


 




Il pleuvait quand nous sommes allés à Geysir et le site était bondé de touristes. On avait adoré l'endroit mais pas à sa pleine mesure. Là, à 22h30, le lieu devient magique. Nous sommes à peine dix personnes autour de l'énorme flaque d'eau bouillonnante, prêt à la voir exploser ! Tandis que le ciel se teinte de rose, nous profitons pleinement de cet endroit... Cette soirée restera comme l'un de nos meilleurs souvenirs en Islande.